Précoce : – Qui se produit avant le temps normal ou habituel – qui survient plus tôt qu’on ne l’aurait souhaité.
On a toute vécu cette solitude du mauvais timing, prononcé ce « ah ? tu as déjà… ? Bon ok. », entendu ce facile et flatteur « tu m’as trop excité ».
Quand on sait que la moyenne d’un coït en France est de 7,3 minutes, ce qui est incroyablement court, je n’ai qu’une pensée pour les femmes qui pratiquent régulièrement le sexe avec des partenaires dits précoces c’est « oh la vache ! ».
Et pourtant, j’essaie de voir le côté positif de la chose. Je me dis que faire l’amour avec un homme « rapide », c’est un peu comme manger du gâteau au chocolat en plusieurs fois, à condition qu’il ne se passe pas des heures entre chaque bouchée bien sûr.
Mais surtout dans la famille « amant pas facile », il y a un frère bien pire dont on ne parle pas assez : l’over-endurant… Celui qui ne finit jamais, celui qui croit que le sexe est le prolongement de sa salle de gym, celui qui au jeu des 1000 Bornes doit toujours tomber sur la carte « increvable ». Foutue mauvaise pioche, à quand celle de « l’as du volant » ?!
Bref, à choisir, je prends sans aucun doute le « rapide ». Avec lui, pas de démarche à la cow-boy, pas de courbatures aux adducteurs, pas de simulation désespérée pour éjaculation avancée… Et quand le pressé, qui connaît ses limites, va mettre l’accent sur les préliminaires, l’over, lui, va se vanter d’être le lapin Duracell, inconscient qu’il a aussi un problème !
Mais qu’ils ne disent pas qu’on n’est jamais contente. « Plus c’est long, plus c’est bon » je veux bien, mais quand même… Non au sexe Koh-Lanta !